LE MONDE EN CRISE – CONCLUSION

Face à un monde en crise protéiforme, j’ai présenté une réflexion avec :

-un 1^er billet sur la préparation du futur en me basant sur les leçons de l’histoire,

-un 2^ème sur l’intégration de la discontinuité de l’histoire pour imaginer le futur,

-un 3^ème sur la relativisation du dominant pour comprendre le monde,

-un 4^ème sur les raisons et les manières d’agir pour préparer le futur,

-un 5^ème sur l’affirmation du langage de la puissance pour préparer l’avenir,

-et un 6^ème billet sur la mise en place de la défense européenne pour préparer l’avenir.

Il convient donc de conclure.

Que pouvons nous faire ?

Sans doute porter  la réflexion et la force qui nous animent, par tous les canaux que nous pouvons irriguer.

Le 1^er principe qui doit nous animer est de rassembler celles et ceux qui sentent ce mouvement mais n’arrivent pas à en saisir la trame.

Le 2^ème est celui « d’étonner la catastrophe qui vient » en nous engageant avec toute la force de nos convictions.

Le monde dans lequel nous évoluons est composé d’opposition, d’ignorance, de complotisme, de négation de la réalité, d’hédonisme et d’individualisme.

Mais rappelez-vous, c’était déjà le cas en 1936 avec l’adresse d’un Churchill clairvoyant à un Chamberlain vieillissant et rétif : « Le gouvernement avait le choix entre la guerre et le déshonneur ; il a choisi le déshonneur et il aura la guerre » .

C’est ce qui pourrait advenir à l’Europe si elle continue à privilégier ses intérêts nationaux et ses querelles politiciennes internes.